Burn-out : « Quand on n’a rien d’autre que son travail, on ne se protège pas »

En plateau, le docteur Patrick Légeron, psychiatre spécialiste du stress en entreprise, revient sur le burn-out.


Burn-out : « Quand on n’a rien d’autre que son travail, on ne se protège pas »

Le burn-out, l’épuisement au travail en français, est un phénomène encore tabou en France. Invité sur le plateau de 13 Heures, le docteur Patrick Légeron affirme observer une recrudescence de l’épuisement au travail, notamment chez les patrons. Mais le phénomène ne concerne pas que les patrons. Il concerne tout le monde.

« On peut dire que le burn-out a deux facteurs de cause : le premier est l’environnement de travail […], mais aussi l’autre élément qu’il ne faut jamais oublier, c’est les aspects de personnalité, le surinvestissement, c’est-à-dire être complètement impliqué dans son travail« 

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Le présentéisme au travail – Corps présent, rendement absent !

(Source : Le présentéisme au travail – Corps présent, rendement absent !, Guy Sabourin – Prévention au travail / Printemps 2013)

Aujourd’hui, [les travailleurs] sont fidèles au poste… même quand ils sont malades ! On a toutefois oublié en cours de route que leur présence ne garantit en rien leur performance. En plus, travailler avec une maladie ne favorise pas le retour à la santé.

[…]

Une dépression, par exemple, nécessite en moyenne 32 jours d’absence du travail, histoire d’en récupérer. En 2002, près de 500 000 Canadiens ont souffert de dépression, selon Statistique Canada. Or, 40 % de ces travailleurs (200 000 personnes) n’ont pas manqué un seul jour de travail. « Plusieurs d’entre eux ont fait du présentéisme, ce qui est à la fois surprenant et inquiétant », lance Éric Gosselin. L’absentéisme engendrait en moyenne 6,2 jours d’absence par année par travailleur au Canada en 2008, ce qui représente une dépense de 6,6 milliards de dollars pour les seules entreprises québécoises.

Selon M. Gosselin, le présentéisme coûte probablement autant, sinon plus. Seuls les Américains en ont évalué le coût pour le moment : 150 milliards de dollars par année en 2004, et 180 milliards de dollars en 2005, selon les calculs de deux chercheurs distincts.

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