Burn-out : « Quand on n’a rien d’autre que son travail, on ne se protège pas »

En plateau, le docteur Patrick Légeron, psychiatre spécialiste du stress en entreprise, revient sur le burn-out.


Burn-out : « Quand on n’a rien d’autre que son travail, on ne se protège pas »

Le burn-out, l’épuisement au travail en français, est un phénomène encore tabou en France. Invité sur le plateau de 13 Heures, le docteur Patrick Légeron affirme observer une recrudescence de l’épuisement au travail, notamment chez les patrons. Mais le phénomène ne concerne pas que les patrons. Il concerne tout le monde.

« On peut dire que le burn-out a deux facteurs de cause : le premier est l’environnement de travail […], mais aussi l’autre élément qu’il ne faut jamais oublier, c’est les aspects de personnalité, le surinvestissement, c’est-à-dire être complètement impliqué dans son travail« 

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[Soirée d’information 2016] Gérer les tensions en entreprise

Burn-out, absentéisme, tensions entre collègues, résistance aux changements, outplacement…

Madame, Monsieur,

Nous avons le plaisir de vous inviter à la Soirée d’Information BusinessUP Training, le jeudi 10 mars 2016 dans les locaux de l’Université de Paix, situés 4 Boulevard du Nord à Namur (plan d’accès).

> Pour la soirée d’information 2017, cliquez ici

Programme

  • 18h15 – Accueil des participants
  • 18h30 – Présentation du Pôle BusinessUP Training en lien avec les impacts de la prévention des risques psychosociaux en entreprise (temps, argent, motivation…)
  • 19h00 – Speed Learning
    • Fabrice Charles : Accompagner la résistance aux changements
    • Mélanie Paridaens : MBTI : outil d’efficacité personnelle et professionnelle
    • Etienne Chomé : La méthode CRITERE pour améliorer le contexte structurel, les relations interpersonnelles et l’implication des équipes dans les prises de décision
    • Alexandre Castanheira : Pleine Conscience en entreprise
    • Sabine Heymann et Jean Luc Gilson : La sociocratie comme mode alternatif de décision
    • Anne-Sophie Frankinet : La médiation en entreprise
    • François Bazier :  La négociation en situation professionnelle
  • 20h30 – Cocktail dînatoire

Cette soirée est un moment privilégié pour :

  • découvrir les programmes de formation à la gestion du stress, des tensions entre collègues, de la résistance au changement… ;
  • rencontrer et échanger avec les formateurs de ces modules de formation ;
  • découvrir de nouvelles ressources et les avantages de la gestion des tensions en entreprise.

Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Christelle Lacour au 0479/65.37.43.

> Pour la soirée d’information 2017, cliquez ici

Au plaisir de vous y rencontrer,

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Le présentéisme au travail – Corps présent, rendement absent !

(Source : Le présentéisme au travail – Corps présent, rendement absent !, Guy Sabourin – Prévention au travail / Printemps 2013)

Aujourd’hui, [les travailleurs] sont fidèles au poste… même quand ils sont malades ! On a toutefois oublié en cours de route que leur présence ne garantit en rien leur performance. En plus, travailler avec une maladie ne favorise pas le retour à la santé.

[…]

Une dépression, par exemple, nécessite en moyenne 32 jours d’absence du travail, histoire d’en récupérer. En 2002, près de 500 000 Canadiens ont souffert de dépression, selon Statistique Canada. Or, 40 % de ces travailleurs (200 000 personnes) n’ont pas manqué un seul jour de travail. « Plusieurs d’entre eux ont fait du présentéisme, ce qui est à la fois surprenant et inquiétant », lance Éric Gosselin. L’absentéisme engendrait en moyenne 6,2 jours d’absence par année par travailleur au Canada en 2008, ce qui représente une dépense de 6,6 milliards de dollars pour les seules entreprises québécoises.

Selon M. Gosselin, le présentéisme coûte probablement autant, sinon plus. Seuls les Américains en ont évalué le coût pour le moment : 150 milliards de dollars par année en 2004, et 180 milliards de dollars en 2005, selon les calculs de deux chercheurs distincts.

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Les employeurs sous-évalueraient les besoins psychosociaux de leur personnel

Une enquête réalisée en 2002 par Towers Perrin aux Etats-Unis fait apparaître que, si les employeurs perçoivent plutôt bien l’état d’esprit de leur personnel, ils ne décèlent pas exactement certaines des causes premières de leur malaise.

Les cadres sous-évalueraient l’importance de trois besoins des travailleurs :

  1. le besoin d’appartenance et de compétence professionnelle (estime de soi) ;
  2. le souhait de perfectionnement de leurs aptitudes, de développement de leurs talents et de progression dans leur carrière ;
  3. le besoin de reconnaissance.

Autre résultat de cette enquête : une corrélation entre les émotions positives fortes ressenties par les salariés et les résultats financiers de l’entreprise. Mettre l’accent sur les émotions est sans doute le seul moyen qui reste aux entreprises pour améliorer la productivité, concluent les auteurs de cette recherche.

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3 bonnes raisons de se former à la gestion de conflits

Il existe de nombreuses formations permettant de développer des compétences, mobilisables dans un contexte professionnel ou non.

Quel est le sens d’opter pour une formation en gestion des conflits ? Pourquoi se diriger vers des compétences sociales, relationnelles et affectives lorsque l’on peut se spécialiser dans un autre domaine professionnel ?

Ces questions ne sont pas si anodines, et elles n’attendent pas de réponse définitive. Il peut par contre s’avérer intéressant de se les poser, et de définir des priorités personnelles par rapport à des objectifs de vie.

Un impact sur le plan personnel

Bien sûr, le fait développer des compétences en gestion de conflits a un impact sur le plan personnel, dans le couple, la famille ou avec d’autres proches. Les formations sur les conflits proposent des clés de lecture pour mieux comprendre les relations, des modèles de « savoir-faire », mais aussi un questionnement en profondeur sur les croyances, les jugements, les comportements, etc. que chacun adopte et leurs conséquences, avec les émotions que cela suppose…

Des perspectives sur le plan professionnel

Il est faux de croire cependant que la gestion de conflits est un domaine confiné à la sphère privée. Au contraire, dans le champ professionnel, elles constituent un socle de compétences utiles à peu près partout, tant lorsqu’il est question de coopération, de travail en équipe, de communication et de négociation constructive avec des clients, de sérénité face au changement ou au stress (tension, pression), d’écoute (lors de prestations de services sociaux, pour apaiser les tensions dans une structure, etc.), de gestion d’un groupe ou encore de management… Autrement dit, les compétences sociales peuvent être mobilisées non seulement dans le champ privé, mais aussi dans le champ professionnel.

Plus spécifiquement, nous épinglons les objectifs suivants :

  • prévenir les risques de burn-out, de démotivation et par conséquent réduire l’absentéisme
  • dépasser les difficultés relationnelles et émotionnelles, diminuer la pression, le stress et les tensions en contexte professionnel
  • développer des compétences communicationnelles transversales, utiles à tout travailleur, cadre ou manager
  • améliorer le bien-être, la coopération et la cohésion dans des équipes de travail

La mobilité professionnelle et la flexibilité représentent par ailleurs un enjeu crucial aujourd’hui. De plus en plus, de nouvelles aptitudes sont requises des travailleurs. Plusieurs métiers sont en profondes mutations et de nouvelles tâches apparaissent. Par contre, la question d’un climat de vie agréable demeure bel et bien omniprésente. Il y aura toujours un besoin de savoir vivre et travailler ensemble.

Un mieux-être relationnel

Il ne faut pas croire non plus que la gestion de conflits se limite au plan des disputes ou de la violence. Il ne s’agit pas seulement d’éviter les conséquences désagréables des oppositions et désaccords, mais aussi de tâcher que la communication et les relations soient satisfaisantes, qu’elles conviennent à toutes les parties. Les désaccords, les oppositions et les émotions sont inévitables : l’enjeu est d’apprendre à les vivre sereinement.

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Université de Paix – UP Entreprise

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